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TEXTES, PAMPHLETS...

Envoyez nous vos écrits, coups de gueule à :

apasdeloutre@ecomail.fr

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ALLEZ, ALLEZ !
ON SE REVEILLE !

Selon la triade Communauté de Commune/Mairie de Montbel/Coucoo nous sommes des "idéologistes" "contre-tout"...

Une petite actualisation leur est désespérément nécessaire visiblement car il semblerait que ce petit groupe de pensée collective vertueuse ne possède pas les connaissances ? compétences ? responsabilités ? suffisantes pour "décider pour les autres".

En effet, ils occultent la pléthore de rapports factuels, fruit du long travail de spécialistes, pourtant disponibles depuis des années concernant l'effet dévastateur de l'urbanisation sur les milieux naturels ( une des principales causes du déclin de la biodiversité au niveau mondial, sans parler des effets désastreux de l'agriculture intensive sur celle-ci, l'appauvrissement des sols et le souillage et tarissement de l'eau).

Ou les ignore peut-être ?

Ou n'a peut-être tout simplement pas la trempe pour faire face à de tels enjeux ?

Ou peut-être pensent-ils que les milliers de scientifiques, associations, citoyens concernés à travers le monde qui écopent frénétiquement notre bateau sombrant dans les abîmes insondables de la bêtise humaine sont des chochottes ennuyeuses molestées par un peu d'humidité ?


Que de questions... Le cerveau humain n'a décidément pas livré tout ses mystères...


Et d'user des médias locaux ou d'un Journal trimestriel de Collectivité Territoriale servant désormais d'agence de communication pour la Startup privée Coucoo largement subventionnée délivré délicatement dans nos boîtes aux lettres grâce à l'argent du contribuable. Propageant ainsi leur rêve d'Eldorado ariègeois en épanchant leur pauvres arguments faits de promesses d'emplois alléchantes, d'économie locale ectoplasmique et de philanthropie très sélective (revenus élevés minimums pour en jouir)...

Evidemment en suivant la tendance globale, accélérée ces dernières années, qui consiste à vider les mots de leur substance et à se prendre pour des membres de l'Académie Française en modifiant la sémantique et en usant d'Eco-rhétorique dangereuse ni vu ni connu. Le fameux et trrrrrrès tendance "Green washing". et oui, il faut planer dans l'air du temps !


Tsss Tsss Tsss tout le monde n'est pas endormi...


De plus, ce qui est tristement amusant, c'est d'observer les passages de costumes de super héros de l'écologie qu'ils revêtent tels des Superman de l'environnement pensant que parce qu'ils arboreraient les atours cela ferait le job...

C'est un peu plus compliqué que cela malheureusement.

Ce n'est pas la kryptonite qu'ils redoutent, c'est la réalité de la situation. Alors ils continuent à faire semblant et à fourvoyer le public.


Au nom de l'intérêt général ? Hum ? Vraiment ? ...


Coquinerie à part, c'est grave et pathétique. Il ne s'agit pas là d'une erreur de choix de localisation du local poubelles dans un quartier, non, il s'agit de la Vie, de faune, de flore, de terre, de patrimoine naturel collectif vital et précieux à l'heure ou celui-ci s'étiole tel un être que l'on maltraite.


Il leur est difficile voire impossible d'envisager que dans ce monde certaines choses ne peuvent avoir de prix.

Il leur est difficile voire impossible d'octroyer à la Terre mère sa légitimité à exister pour sa valeur intrinsèque,  sans lui mettre le grappin dessus...


Ariège tiens-toi bien, une armée de petits Hommes à des vues sur toi...


A cela s'ajoute le tristement célèbre rapport du Giec et moultes signaux d'alerte forts publiés et à prendre supposément très au sérieux pour maintenant et l'avenir de notre planète, notre maison, donc nous...

Et oui, il faut le répéter voire le marteler dans la tête de certains car leurs actions antagonistes à cet égard nous feraient presque penser qu'ils espèrent réellement pouvoir s'affranchir des services que leur rend cette planète à qui ils doivent TOUT ! ABSOLUMENT TOUT !

On ne leur a probablement pas appris à être reconnaissant et respectueux...


Que mettrez-vous dans NOS assiettes à ce train là ? Vous savez ? Dans cette chose que l'on appelle l'avenir de l'Humanité (et pas seulement la préservation des privilèges de quelques-uns) ??? 

Des planches de Cabanes de luxe ? Des liasses de billets ? Le Carnet du pays de Mirepoix 1er Trimestre 2022 pages10-11-12 ? Les chaises de bureau de l'agence AAA ? Le fantôme des ambitions de la startup Coucoo ? Le paragraphe en plus dans l'historique de votre carrière politique ?

"Mirroir mirroir, dis-moi qui a les dents les plus longues de tout le pays" !

Et quel monde allez-vous laisser à vos enfants mais aussi aux enfants des autres, ceux qui existent au delà de la circonscription de votre douillet nombril ?

Vous ne serez sûrement déjà plus de ce monde pensez-vous, vos enfants et petit enfants se débrouilleront bien avec ça, et ils vous remercieront en célébrant vos erreurs indélébiles et votre mémoire ! Oh oui c'est sûr !


Allez chers élus et chers acteurs économiques nous ne vivons pas dans un compte de fée ou dans une crise environnementale imaginaire ou les mesures ERC et de pseudos études environnementales feraient office de Prince charmant.

La fée Cupido-capitaliste s'est penchée sur votre berceau ? Qu'à cela ne tienne, il y a un moyen de rompre le charme mais il faudra faire montre de DISCERNEMENT, d'INTELLIGENCE, d'EDUCATION, de COLLABORATION, de RESPONSABILITE, de BIENVEILLANCE, d'ANTICIPATION et aussi, on peut prononcer ce mot tabou, sali, qui sonne mièvre pour certains de nos jours : d'AMOUR.

Soit les ingrédients du vivre ensemble et du "faire société".


Allez allez, réveillez-vous ! On vous attend !!!

Signé : Une "anti-tout" (Humour, précision pour celles et ceux qui ne comprendraient pas le second degré)

ALG

PREMIERS TRAVAUX PRATIQUES CI-DESSOUS :

UN COUP DE GUEULE D'UN HABITANT DE MONTBEL

Je viens rajouter ici une approche politique au projet Coucoo, ainsi qu'un retour d’expérience sur les habitats légers à Montbel.

Il est important de se poser la question du sens de ce genre de projet touristique et de ses priorités :


Le sens des mots a une importance dans l’imaginaire collectif, il a un pouvoir de persuasion.

En utilisant tous ces termes positifs ( éco-village, rayonnement local, éco blabla….) on provoque une adhésion quasi-systématique de l’opinion publique, et le problème c’est qu’on a du mal à être contre.

Au moment où l'on parle du déclin de la biodiversité, la priorité devrait être de protéger les espaces naturels et les zones humides, or un des facteurs les plus importants de ce déclin n'est pas l'utilisation des pesticides ou la pollution mais bel et bien l'urbanisation.

Ouvrir cet espace à l'urbanisation et au tourisme est un choix politique qui va dans le sens d'un modèle de développement où la nature se retrouve être une marchandise dont on peut profiter pour vendre un concept de tourisme vert. Ne nous méprenons pas, le sens premier est économique avec pour but de donner une valeur à ce territoire. La fameuse politique ERC (éviter réduire compenser), n'est qu'une variable d'ajustement à ce modèle de développement ou tout est marchandise et tout est bon pour le business.

Au moment où les collectivités se mettent à parler de transition écologique, on peut se demander quelle est la priorité dans ce genre de projet ?

L'écologie ?

La protection de la biodiversité ? ou ...

L'économie du tourisme haut de gamme ?


Si effectivement l'économie du tourisme est leur choix politique prioritaire, alors nous, habitants et associations environnementales avons le devoir de mettre notre nez dedans.

Vivant actuellement en habitats légers et mobiles, j'ai été hébergé chez le maire de la commune pendant une dizaine d'années sur un terrain agricole aménagé, étant ami avec sa fille vivant aussi sur la ferme, jusqu'à ce que je donne mon avis lors de l'enquête publique sur la révision du PLU de Montbel et le projet Coucoo.


Jusque là il n'y avait jamais eu de soucis, pas de loyers mais un hébergement à titre gracieux en échange de coups de main et de la participation à construire un lieu accueillant pour les artistes et nos propres projets artistiques. Au regard de la loi je suis considéré comme « gens du voyage » à partir du moment où mon habitat est mobile et que je suis hébergé par un particulier.

J'ai fini par me sédentariser et participer à la vie associative du village, à m'intéresser à ce qu'il était possible de mettre en place au niveau écologique, j'ai transformé mon habitation pour la rendre plus autonome en énergie et en alimentation en eau, testé l’utilisation des eaux usées pour un mini jardin de phyto etc...


Mais voilà que ce jour là le maire me dit qu'il va falloir trouver une autre solution d'hébergement, pour des questions de « respect du code de l'urbanisme ». Je lui propose donc des solutions pour se mettre en règle, ce qu'il choisit de ne pas vouloir faire.


Il n'y avait pas non plus de possibilités sur la commune qui dispose pourtant d'un camping (privé appartenant au même maire) et d'une zone AUL (sur sa propriété).


Le message était clair : dehors !!!!


C'est donc comme ça que l'on pratique l'exercice de la démocratie à Montbel, pas de concertation publique pour le projet Coucoo, et si l'on donne un avis défavorable au projet, c'est la sanction.

Au moment où l'on modifie le PLU pour installer des habitats légers et écologiques pour du tourisme haut de gamme, il n'y a pas de solution d'hébergement pour les personnes habitants déjà sur la commune dans ce type d'habitat et investies depuis plusieurs années sur le territoire.


Aujourd'hui si je voulais installer mon habitat sur une zone agricole ou naturelle, même si elle m'appartenait, il faudrait des années pour modifier le PLU, voire jamais....tout dépend des communes. Pourtant à Montbel il n'a fallu que 2 ans pour modifier le PLU pour y caser le projet Coucoo, sur une zone qui devrait rester naturelle puisque accueillant des zones humides et une grande diversité d'espèces.


C'est une manière de voir l'urbanisation et son impact sur les écosystèmes.


Cherchez le sens

Arno

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ÉCO-VILLAGE À MONTBEL ?

Comment faire confiance ?

Les monteurs de projet et la collectivité mettent en avant un Eco-village, sûrement parce que c' est dans l' air du temps, mais ce terme n' est pas en adéquation avec leurs intentions.

C' est un complexe hôtelier avec ses dépendances (cabanes, spa sur terrasse), bâtiment d' accueil, piscine à débordement et salle de soin.

Les mots employés reflètent leur intention de mentir pour faire passer plus facilement la pilule et se targuer d' une conscience écologique.

Heureusement les amoureux de natures, les sympathisants ou habitants d' écovillages éco-quartiers ou éco-lieux , les personnes qui vivent une certaines écologie au quotidien, les "écolos" méprisés par beaucoup d' élus qui montent ce projet ,ont flairé l' arnaque.

Ce complexe n' a rien à voir avec l' esprit des écovillages qui est dans une mouvance de décroissance, de partage de travail et de connaissances.

Tout l' inverse de Coucoo qui vise essentiellement la rentabilité .

Des séjours très courts et très chers afin qu' un maximum de clients défilent les uns après les autres. Ils consommeront le local qu' on leur emmènera mais ne visiteront pas les alentours car ils viendront passer deux ou trois jours au calme pour ce déconnecter du monde contemporain.

Le problème est que l' impression de calme qu' ils vivront sera pour tous les usagers actuels et la faune un mouvement incessant de personnes, avec tous le lot de perturbations visuelles et sonores que cela procure. Même si cette clientèle essaie de respecter les lieux elle n' en demeurera pas moins présente.

Il est important de se rendre compte que ce lieu est préservé du tourisme  grandissant autour de Montbel. Il y a des jours ou les berges sont saturées de voitures, les poubelles débordent de déchets de toutes sortes, pourquoi encore envahir les lieux préservés....

Il est important que les gens soient au courant du projet hôtelier, bien entendu certaines personnes sont totalement en accord avec ce genre de projet, peu importe la rhétorique employée, mais il me semble nécessaire d' alerter toutes les personnes susceptibles de se faire manipuler par ce genre de discours et qui pourraient penser : "Ce n' est pas si mal " ; " Enfin du tourisme responsable ".


Le problème est toujours celui de laisser la nature à la nature. Promenons nous avec elle sans devoir absolument l' emménager, la dompter et finalement la sacrifier.

Il y a justement moultes lieux qui ne demandent qu' à bénéficier de la main de l' homme pour en faire quelque chose de beaux et d' agréable. Mais c' est du travail, la rentabilité n' est pas immédiate, si il doit y avoir rentabilité. Il faut du temps comme il faut du temps à un éco-système, une plante un humain ou un animal pour grandir et évoluer.

                                                                                                                                                                                           T.L

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CONTRE L' URBANISATION DU LAC À NIVEAU CONSTANT DE MONTBEL



Le projet d'urbanisation du lac à niveau constant de Montbel s'impose à nous sans aucune logique de regroupement d'activités sur le lac, ni de réelles solutions raisonnables comme la recherche d'implantation alternative.

Pourquoi disperser encore des aménagements et de l'urbanisation, alors que le mitage des espaces naturels est de plus en plus restreint dans les politiques d'urbanisme ?

La biodiversité s’effondre, c’est aujourd’hui reconnu et la première cause de cet effondrement réside dans la disparition des milieux naturels qui sont les espaces de vie des espèces ; en ce sens, doit-on encore continuer de consommer des espaces naturels dans un seul but de développement touristique ?

Tout cela nous paraît aujourd’hui dépassé et déplacé par rapport aux enjeux actuels de conservation de la nature et des équilibres naturels dont l’homme dépend.

La réflexion globale sur le développement touristique, économique et environnemental n'a pas été menée sur la zone. Vous nous dites avoir travaillé sur ce projet avec toutes les parties prenantes, en réalité seulement avec la fédération de pêche, seul acteur valable à vos yeux pour convenir d'un partenariat.


Nous possédons le deuxième plus grand lac de l'ex région Midi Pyrénées et aucune mesure de conservation et de protection des habitats et des espèces. Le lac de Montbel est déjà en réserve de chasse, mais il n’y a aucune mesure forte de conservation d'une partie de cet écosystème.

Pourtant d'autres perspectives sont possibles, d'autres collectivités l'ont fait sur des espaces beaucoup plus restreints comme au lac de Puydarrieux (65), ou plus près de nous le Domaine des oiseaux à Mazères.

Avec un peu de volonté il est même possible d'améliorer les capacités d'accueil des oiseaux d'eau nicheurs et hivernants avec de réelles zones de quiétude sur des linéaires de berge continus et conséquents pourvus de végétation dense. Des aménagements favorables permettraient d'offrir la tranquillité et la sécurité.

Vu la surface du lac de Montbel, il est possible de concilier aménagements touristiques et préservation d'un espace de quiétude pour la faune en ce lieu.


Nous ne voulons pas que le lac constant soit réduit à un simple parc résidentiel de loisirs de luxe. Avec Coucoo, vous voulez nous faire croire que ce sera encore mieux après qu'avant pour la nature. Mais en réalité il n'y a pas besoin d'un investisseur privé pour mettre en œuvre un plan de gestion écologique du site à 300 000 euros ! Il existe déjà sur le territoire des acteurs associatifs capables et compétents pour le proposer et le réaliser, et sûrement pour un peu moins cher...


Vous parlez d'une « vitrine pour le territoire », la commune n'aurait que plus d'attraits en valorisant un engagement en faveur du maintien et du développement de la biodiversité grâce aux aménagements existants à la maison du lac, des activités de connaissance autour de la nature avec les scolaires, la population locale, les touristes, comme cela se fait avec succès par exemple sur le Pays d'Olmes avec le rayonnement des activités de découverte de la nature de la Réserve Naturelle Régionale de Montségur, sans aménagements supplémentaires à supporter pour la nature et pourtant la création d'un emploi.

Vous souhaitez valoriser la production locale : une boutique de produits locaux pourrait exister à la maison du lac ainsi que des manifestations de type marché ou événements. Nul besoin de Coucoo pour ça! Des producteurs et habitants sont présents pour proposer de faire vivre le village et le lac de façon plus vertueuse.


On nous dit que le site n'est pas exceptionnel pour la biodiversité ...pourtant, 195 espèces d'oiseaux recensées sur le lac dans sa globalité, 21 espèces de chauve-souris, la loutre et les autres mammifères, 10 espèces d'amphibiens, 9 de reptiles, sans compter les multiples insectes... ce n'est sans doute pas encore assez !! Alors que faudrait-il de plus ?


Les experts écologues du projet Coucoo nous expliquent que les impacts seront négligeables et que l'on donne une valeur différente aux espèces. Ainsi, je cite «  si on détruit 10 individus de couleuvres vipérines sous chaque cabane, l'état de conservation de la population de sera pas remis en cause  » et Coucoo de rajouter :  « c'est la réalité de la biodiversité »

Il est inacceptable d'entendre cela de la bouche des futurs gestionnaires de notre lac constant.


Au-delà des chiffres et du nombre d'espèces rares, protégées ou patrimoniales, la réalité de la biodiversité est de sauvegarder la biodiversité « ordinaire », siège des équilibres naturels, si menacée aujourd’hui partout y compris en Ariège.

Cela passe par la nécessité de préserver l'intégrité d'une zone humide avec toutes ses composantes ainsi que les autres milieux naturels bordant le lac.

Cet espace de quiétude non aménagé est cher aux habitants de la région.


En renonçant à aménager la zone la plus « sauvage » et authentique, en laissant ce lieu à la nature sauvage, avec une garantie sur le long terme, ce serait envoyer un vrai signal en faveur de la protection de l'environnement et une décision empreinte de clairvoyance et de sagesse.


Dans cette attente, nous resterons fermement mobilisés contre ce projet.


Une habitante du Pays d'Olmes,

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"Ce n'est que quand il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, péché le dernier poisson que l'homme s' apercevra que l'argent n'est pas comestible"


Indien Mohawk

+ de centripète
- de centrifuge

Depuis que la terre existe l'eau et le feu sont les énergies fondamentales.

On les nomme : force centripète et centrifuge.

L'équilibre entre ses deux mouvements antagonistes est le fondement de la vie terrestre.

Aujourd'hui avec le progrès technologique, on utilise uniquement le mouvement centrifuge basé sur la destruction par combustion de la matière pour le fonctionnement de nombreuses machines civiles, industrielles et militaires.

Cette utilisation exclusive de l'élément feu provoque un déséquilibre entre l'eau et le feu.

Ce qui peut aller jusqu'à la disparition de toutes formes de vies connues.

Si nous continuons à marcher dans la même direction, l'humanité va se trouver devant un problème qui deviendra très vite insoluble.

Il serait temps d'utiliser efficacement et rapidement nos facultés d'adaptation et nos connaissances pour développer une technologie basée sur le principe constructif de la force centripète pour recréer l'équilibre indispensable entre l'eau et le feu.


Heaux.

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Pour le 28 , jour de la marche à Montbel, Super tout ce monde , je dis haut et fort de tout coeur avec vous tous . stoppons  cette société de consommation . La nature et ce qui la compose , n'est elle pas plus intéressante et reposante? . Avoir autour de nous les fleurs , les arbres , les odeurs , et le cucicui des oiseaux et autres et surtout cette beauté de la nature en général . Laissez nos animaux tranquilles et allez construire ailleurs, mais laissez ce lac tranquille ....et je ne sais quoi dire , c'est désolant et en plus ce n'est pas le seul cas similaire ...

Christiane Lauroy Galy (Lercoul-09)

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COUCOO, LE MYTHE DE L' APPARENCE

Coucoo : le mythe de l’apparence. Hé oui, Coucoo apparaît propre, pur, quasiment virginal : je vais vous amener des emplois sans rien détruire, ou si peu. Et les promoteurs de Coucoo exposent leurs réussites, leurs bilans, leur château, leur nom qui sonne bien. Voilà qui enchante (comme Merlin l’Enchanteur) les élus qui ne cachent pas que ça commence à bien faire les doux rêveurs, les projets écolos purs et durs. Et voilà donc les collectivités qui tendent les bras à ce projet, qui financent les réseaux indispensables. Pensez donc : 14 emplois ! Dommage que les réflexes n’aient pas été les mêmes pour le projet d’écohameau qui avait été porté par l’association Montbel Air de Vivre. Bon, c’est vrai que ses représentants n’avaient pas de belles voitures noires, pas de nom prestigieux, pas d’antécédents à présenter. Mais regardons de plus prés. Il s’agissait de favoriser la création d’un hameau participatif sur la partie actuellement cultivée des terres communales de Luga. Un groupe de futurs habitants s’était constitué, une esquisse réalisée par un architecte. Toutes tranches d’âge, de niveau social, des actifs, des retraités… Mais, non, non voyons ! Ce n’était pas possible : regardez bien : les réseaux sont insuffisants, le terrain pas aménageable pour de l’habitat. Circulez, il n’y a rien à voir. Oui, le projet était embryonnaire. Mais un soutien des élus locaux aurait affermi la volonté du groupe initial et pouvait aboutir à l’implantation de 10 ou 20 foyers, soit 20 à 50 personnes habitant de façon permanente, consommant et produisant toute l’année, sans dégrader l’environnement du lac constant. Mais ce n’était pas spectaculaire, ça n’allait pas faire rayonner l’Ariège dans toute la planète. Mais au fait faut-il rayonner pour avoir un territoire au développement mesuré, harmonieux, équilibré ? Oui nos élus sont victimes de préjugés tenaces et victimes aussi des apparences trompeuses !


                                                                                                                                   Hervé

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Dissimule ta vie

Les animaux sont des princes de la dissimulation.
Ils surgissent , fusent, s’évanouissent.
À peine apparus, ils s’éteignent.
Ils sont des cierges dans la crypte.
Il faudra revenir.
Savoir que les bêtes sont vivantes, sauvages et souveraines
rachète la fugacité de leur apparition.
Peu importe de ne pas les voir.
Leur existence suffit à combler notre peine.
Leur invisibilité console notre mélancolie.
Le monde n’a pas été fait pour le regard de l’homme.
Frères humains, la terre n’est pas un music-hall.

Sylvain Tesson

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Plaidoyer d' un lac

Vous me connaissez, les gens du coin et de plus loin, je suis le lac de Montbel, j’ ai 35 ans.

Alimenté par les eaux de l’hers-vif, je suis situé à cheval sur le département de l’Aude et de l’ Ariège. Créé à la suite de la construction du barrage, j’ ai pour fonction d’ irriguer jusque dans le Lauraguais et je peux produire de l’ électricité. Je suis artificiel et ma création a engendré la destruction de forêts anciennes où les humains aimaient venir se promener.

Aujourdhui, certaines de mes berges et bois avoisinant ont pù bénéficier d’ une tranquilité qui a permis de faire évoluer une biodiversité riche en faune en flore. Bref tout un écosystème grandit dans et à proximité de mes eaux.

Mais aujourd’hui ma richesse écologique est devenue un atout financier, une vitrine pour les autorités territoriales qui ont la charge de me gouverner, de prendre soin de moi. La réalité nous montre que la nature décline et qu’il faudrait préserver des lieux comme moi de tout aménagement ou urbanisation mais les collectivités manquant d’ imagination pour créer un rayonnement local digne de ce nom, corrompues moralement en rejetant le bon sens et en niant la réalité, vont à contre courant de ce que nécessite l’urgence écologique qui est exprimée au niveau national, européen et mondial. Ils vont permettre à Coucoo une start-up d’ aménager, d’ urbaniser , artificialiser mes sols ,venir casser mes dynamiques de réseaux subtils de vie avec leurs accès pompiers, réseaux d’ électricité, d’eau, d’assainissement, détruire les bois, les arbres des berges pour y construire leurs cabanes à sous.

Le projet Coucoo qui porte bien son nom va impliquer une activité humaine permanente.


Aussi je me tourne à présent vers vous : La zone que vous convoitez, messieurs coucoo, messieurs les élus, messieurs AAA, située sur le lac à niveau constant et qui me concerne est encore préservée.

Mes eaux tremblent en entendant les echos de votre projet. Je détecte et ressens la prochaine destruction que votre projet va impliquer pour mon écosystème, sa biodiversité et pour toutes les espèces qu’elle abrite. Et vous avez la prétention d’ affirmer que cela va valoriser mon site, que votre éco-responsabilité en est la garantie. Mais messieurs, des gens ayant une conscience écologique ne font pas de recours gracieux quand une étude d’ impact leur est demandée. Des gens ayant une conscience écologique prennent le temps de répertorier toutes les espèces évoluant sur ma zone. Des gens ayant une conscience écologique n’ esquivent pas les recommandations de la MRAe, Des gens ayant une conscience écologique n’ont pas sans cesse recours à la séquence « réduire, éviter », compenser » pour euphémiser les dégats. Les dégats ne seront pas évités. Votre suivi écologique n’existe que pour mieux esquiver la réalité qui devrait être prise en compte, me laisser tranquille. Si votre conscience écologique était sincère, vous admettriez que votre concept éco hôtelier de luxe (et non pas « un éco-village » comme vous avez la malhonneteté de le nommer) ne peut être bénéfique que sur des terrains de golf, des gravières ou endroits appauvris par la main de l’ homme . Mais l’ occasion est si bonne pour vous, l’opportunité d’exploiter l’ écrin de nature que je suis pour y faire fructifier vos euros, vos carrières professionnelles, votre image .

Mais le fond, messieurs, le fond, l’éthique véritable est absente dans votre démarche et fait de votre concept une trahison , une insulte à la véritable conscience écologique

Pour ma part, j’ aspire à évoluer librement et n’ai nul besoin de votre démarche écologique infantilisante et trompeuse. Renseignez vous sur la « pleine naturalité » et de la necessité actuelle qu’il y a derriere cette expression.

Seul l’évitement strict de tout aménagement, de toute urbanisation permettrait de préserver les espèces et habitats d’espèces patrimoniaux qui évoluent autour et dans mes eaux.

Je vous serai gré, messieurs Coucoo, messieurs dames porteurs et porteuses territoriaux de projet ,de renoncer à votre manœuvre malhônnete, immature ou inconsciente de vouloir m’ exploiter.

PS : Un jour, des lois seront mises en place et prohiberont les projets tels que les vôtres, un jour nos états, réaliseront qu’il est immature de déléguer la gestion écologique à des entreprises privées, à des porteurs de projets , à des bureaux écologiques dont l’ objectif est de satisfaire ses employeurs qui sont ces mêmes porteurs de projets et dont l’ éthique véritable est pathétiquement galvaudée. Un jour, le sens du moral, du juste prendra sa place pour empêcher toute incohérence à la démarche écologique pour l’équilibre planétaire, pour le bien de tous y compris du vôtre.

                                                                                                                         L.G Montbel

Une identité

Le monde est un buisson plein de regards cachés

Les bêtes sont là, incorporées au paysage, accordées à son mystère.
Pendant des années , nous avons voyagé dans les immensités, ignorant leurs veilles.
Nous ne savions pas que des yeux nous voyaient.
Nous circulions scrutés, sans nous douter de rien.
Nous courrions les montagnes sans connaître les bêtes.
Nos gestes étaient enregistrés par leurs patrouilles de vigie immémoriales.
Le sauvage, c’est ce qui nous regarde quand vous vous croyez seul.
Un jour nous nous calmâmes et dans les rochers restâmes à l’affût.
Par la contemplation, nous nous acquittions de notre indifférence.

                                                                          Sylvain Tesson


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Une question de sémantique



L’homme déboula sur la terre
zigouilla les bêtes
fissionna l’atome
traficota le gène
modifia les organismes
acidifia les sols
plastifia les mers
et barbouilla l’atmosphère
tout cela en si peu de temps : quel talent !
Puis il nomma « nuisibles » ceux qui ne participaient pas à l’entreprise.

                                                                            Sylvain Tesson


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Courrier aux porteurs de projet

Bonjour Monsieur 



Je me permets en tant que proche riverain de ce lieu que vous souhaitez aménager lieu que je fréquente quotidiennement des risques importants sur la survie de la bio diversité dans cet espace très fragile 

En effet le réchauffement climatique et les canicules répétées de nos derniers étés me permettent de vous alerter sur la température très élevée du milieu aquatique et des risques très importants en regard du peu de fond de ce niveau constant de voir l oxygène manquer aux poissons si vos résidents se baignent et donc remuent le fond argileux ce qui engendrera la mort des poissons.


Je ne pense pas d ailleurs que votre business s inscrive dans une démarche écologique 

D autres lieux  carrières par exemple mériteraient votre attention 

Il est vrai que l investissement s établirait sur un plus long terme mais vous pourriez réellement participer à la création d espaces naturels en plantant des arbres etc 


La préemption d espaces naturels ne me semble pas s inscrire dans une volonté susceptible de protéger la bio diversité 


Bien à vous 

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UTOPIE VAINCRA !

C’est pas avec leur bio qu’ils vont nourrir les gens. C’est pas en étant contre tout qu’ils vont trouver du boulot. Le réchauffement climatique ? Y en a toujours eu. Tout ça c’est des utopies. On peut en mettre comme ça des pleines pages. Et les gens raisonnables et bien-pensant n’avaient pas de mots assez durs pour ces doux rêveurs qui - allons donc !- étaient contre la croissance qui est pourtant, comme chacun sait, le moteur de la richesse qui nous attend toutes et tous. Mais les faits sont têtus! Le bio gagne du terrain (aux sens propre et figurés), les alternatives écologiques dans tous les domaines sont créatrices d’emplois. Les preuves sont là : le réchauffement climatique est enclenché, mais aussi l’effondrement des espèces, la surexploitation des ressources naturelles etc. Les utopistes avaient raison, contre la majorité. Les utopistes ont-ils gagnés le combat ? Non. Car le pouvoir est toujours, pour l’essentiel aux mains des bien pensant, eux-mêmes sous influence de tous les lobbys possibles, ces derniers ayant un seul objectif, oui un seul : le fric, le fric, le fric. Prêt à tout sacrifier, y compris leur avenir, pour quelques dollars de plus. Le combat pour la défense du lac constant de Montbel est emblématique : d’un côté les « utopistes » qui veulent sauver ce qui peut encore l’être : un petit bout ultime de nature préservée. D’un autre côté les « réalistes » : 14 emplois (j’ai vu que les enchères montaient et que l’on parle maintenant d’une vingtaine d’emploi !) qui n’hésiteront pas, toujours avec l’appui des élus, à s’attaquer à cette perle rare, la nature, pour voir monter leurs dividendes. Mais voilà : les utopistes ont des arguments : espèces menacées, espaces protégés, bois préservés. On leur dit : mais ce n’est pas ces quelques hectares qui vont sauver la planète ? Si ! Commencer à renoncer sous ce prétexte, c’est renoncer à chaque fois ! Se battre contre ce « petit » projet c’est au contraire montrer que les citoyens ne veulent plus de ce modèle économique, c’est donner à beaucoup d’autres l’exemple d’un combat qui paraissait perdu d’avance et qui pourtant mobilise de façon continue. C’est aussi le moyen de mettre en évidence que les élus sont en grande majorité arque boutés sur un système complétement dépassé. Comment faut-il leur faire comprendre que la question centrale c’est la sauvegarde de nos enfants et petits-enfants ? Qu’une autre façon de vivre est possible, moins luxueuse, moins clinquante, moins riche en euros mais plus riche en joie partagée, en plaisir de vivre dans un monde équilibré. Comprendront-ils que les utopistes vont gagner, que leur combat est essentiel, comprendront-ils que la croissance, le profit, sont des combats d’arrière-garde ?

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L'homme est-il devenu assez fou au point de se tirer une balle dans le pied et d'en oublier ses enfants !

Je ne suis ni complotiste, ni alarmiste, ni survivaliste, mais juste réaliste sur une situation qui touche cette fois notre territoire.

Ce n'est pas moi qui le dis car je n'ai pas ce pouvoir mais la science est d'accord pour diagnostiquer une biodiversité en réel déclin. Nous assistons sans conteste à une érosion de la biodiversité. Les espèces disparaissent, fuient et s'adaptent finalement assez peu sous la pression de l'activité humaine.

Cette constatation apparait pour certains d'entre nous comme lointaine ou seulement médiatique, mais aujourd'hui, elle nous touche de près, amoureux du vivant du lac de Montbel.

La raison économique n'a plus de sens et nos élus semblent ignorer que c'est l'interaction de l'Homme et de la Nature qui permet à l'espèce humaine d'exister, c'est pour cette raison que la responsabilité de nos dirigeants reste entière et déterminante. 

Combien d'entre nous vont pleurer, le cœur serré en voyant par inconscience les bulldozers détruire le vivant du lac constant, combien d'entre nous vont alors regretter de ne plus pouvoir en apprécier son calme et sa nature vierge et sauvage et combien d'entre nous vont enfin pester contre un afflux de véhicules circulant sur des voies non adaptées...il n'est pas trop tard pour s'exprimer pour ne pas regretter.

"Je ne défends pas la nature, je suis la nature qui se défend"

Christina

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LE CERF 🌲


La nature est la seule chose à faire

qui n'a pas été construit

par les humains sur terre .

C ' est pourquoi ,

Le lac de Montbel a était construit pour divers usages mais peu importe ..!

!Le lac  a amener une migration de divers oiseaux et une biodiversité merveilleuse ..

En protègeant la biodiversité et son  milieu  l homme se protège lui - mème  et protège  la terre de nos enfants car c est eux qui nous la prète . !!!


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 Il m'est difficile de comprendre une culture qui non seulement déteste et combat ses frères , mais aussi attaque la nature et abuse d'elle . Je vois mes frères blancs qui essaient d'expulser la nature de ses villes . Je le vois dépouiller les collines nues , laissant des blessures moches sur le visage des montagnes.. Je le vois jeter du poison dans les eaux , indifférent à la vie qu'il tue là-bas ; comme il étouffe l'air avec des vapeurs mortelles .

Mon frère blanc fait beaucoup de choses bien. . mais je me demande s'il a déjà vraiment appris à aimer du tout . Peut-être qu'il n'aime que les choses qui sont les siennes mais n'a jamais appris à aimer les choses qui sont à l'extérieur Et ce n'est bien sûr pas du tout l'amour , car l'homme doit aimer toute la création ou il n'en aimera rien. .


- LE CERF . 🌲

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« L’homme par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l’avenir et pour ses semblables, semble travailler à l’anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce.


En détruisant partout les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité ce sol qu’il habite, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance, et fait que de grandes parties du globe, autrefois très fertiles et très peuplées à tous égards, sont maintenant nues et stériles, inhabitables et désertes.


Négligeant toujours les conseils de l’expérience, pour s’abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, et les détruit de toutes parts et sous tous prétextes : en sorte qu’on voit des populations, autrefois considérables, s’appauvrir de plus en plus. On dirait que l’homme est destiné à s’exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.»

Jean Baptiste Lamarck (1744-1829)

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« Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense de nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable. ».

Jean Gionno "L'homme qui plantait des arbres"

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Voici mon témoignage contre l'installation des cabanes à Montbel

Je trouve méprisante l'idée d'installer des cabanes de luxe dans un endroit sauvage fréquenté par des personnes désireuses de profiter des choses simples de la vie  et qui, justement, se retrouvent là précisément dans un endroit préservé et naturel.

Je m'y suis rendue à plusieurs reprises, à pied ou à VTT, seule ou avec mes amis : je me suis régalée à chaque fois.

A un endroit, il y a de grands coquillages nacrés, étonnants ! A un autre, une partie marécageuse avec des grenouilles et crapauds et leurs coassements adorables. A un autre, une base nautique où manger une glace et emmener les petits.

Et surtout des mini criques délicieuses où piquer une tête en été quel bonheur.

Les 16 km du tour du lac font une randonnée tranquille ou sportive pour se reposer, se retrouver en pleine nature, écouter les bruits des animaux et regarder les oiseaux, rêver.

Un jour j'ai loué un petit kayak et je suis allée au milieu du lac où il n'y a que le bruit du vent et quelques bulles dans l'eau, des bulles de vase ou de poissons ?

Je ne connais pas trop les espèces animales mais je me sens empathique auprès d'elles. Ça fait du bien.

Tout cela ne doit pas être des souvenirs anciens !

Je veux que nous réussissions à préserver à tout prix ce lieu. Pas seulement pour nous, mais aussi pour la cohabitation avec les animaux, pour le respect que nous leur devons. Nous, humains, avons le devoir de les protéger. Ainsi que la terre, l'air et l'eau .

C'est quoi cette tisane ? Des cabanes de luxe ? Une batellerie ?  Des SPA ? Le détournement d'une rivière ? Le PLU modifié tout exprès ? On va accueillir Beyoncé ?

Restons sobre, c'est notre avenir, et notre devoir pour les futures générations.


Bien amicalement, bon courage à tous et tenons bon.


De tout cœur avec vous,


Anne D, Varilhes 

Il y a toujours eu des virus, des bactéries, des animaux, des plantes, des arbres, de l'eau, de la terre , du feu, sur la terre,

mais depuis que l'humain y est, rien ne va plus,

il croit être le meilleur élément qui soit, et n'hésite jamais à supprimer, détruire autour de lui,

même ses propres congénères, femme, enfant, homme, de sa propre race ou pas,

physiquement ou psychologiquement,


Il n'y a pas meilleur virus sur terre que l'humain !!!

le projet Coucoo en est un exemple supplémentaire,

combien en faut-il encore pour que ce genre d'humain comprenne qu'il n'est pas tout seul et qu'il doit respecter ce qui l'entoure ???

qu'il n'y a pas que l'argent qui aide à vivre ?

mais aussi et surtout l'accord entre tous les éléments qui étaient là avant lui, et qui sont là avec lui .....et qui sont à l'origine de sa vie !


Catherine simple citoyenne, qui veut juste vivre en paix avec tous les éléments qui l'on accueillis sur cette terre et qu'elle souhaite respecter pour  laisser une certaine qualité de vie, aux générations à venir,

tel que l'on se doit de respecter un hôte qui nous accueille chez lui ...

Catherine Micouleaud

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« Pour vous ce n'est que l'espace d'un week-end, pour eux c'est une question de survie... »

Lettre ouverte aux clients potentiels des « écocabanes » du projet Coucoo au Lac de Montbel, dans l'Ariège.


Si les porteurs du projet Coucoo ne sont pas sensibles au sort des habitants des nombreux nids et terriers qui abondent sur ces berges, ils ont sans doute comme vous été frappés par la beauté et la sérénité du lieu... Mais malgré leurs promesses, se rendent-ils compte que c'est précisément cette beauté et cette sérénité, et l'exceptionnelle biodiversité qui en découle, que leurs constructions vont irrémédiablement détruire ?


Vous êtes sûrement impatients de vous retrouver dans ce havre de paix, d'écouter à l'aube le chant des oiseaux... Qui ne le serait pas ? Mais vous a-t-on dit que le site est près d'une route très fréquentée à la belle saison, théâtre d'un incessant ballet de voitures de tourisme et de camping-cars qui filent vers la plage voisine ou en reviennent jusque tard dans la nuit, nuit souvent parcourue par l'inexorable et lancinant écho de lointains tambours … ?

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De toute façon, pour le chant des oiseaux, on oublie, ils auront tous été chassés de leur habitat naturel dévasté par les travaux. Ainsi que les chauves-souris, et suite à leur disparition, les moustiques, eux, seront de retour pour se régaler tous les soirs dès le coucher du soleil du sang frais des créatures à la peau si tendre gracieusement mises à leur disposition... Vous !


Car on ne parle pas là que de quelques petites cabanes en bois cachées dans la verdure, mais plutôt de la construction d'un complexe hôtelier, avec bâtiments d'accueil, centre de remise en forme, piscine, passerelle, chemins carrossables, parkings, défrichage obligatoire dans un rayon de 50m autour de chaque construction, cabanes comprises, pour la protection contre les incendies...


Une fois tout cela installé, croyez-vous vraiment que la loutre va venir éléver ses petits sur le parking ? Ou que le héron cendré va venir faire son nid sur le toît de votre cabane ?


« Eco » cabane conçue exclusivement pour vous par des promoteurs-designers engagés dans les réalisations de complexes hôteliers dont hélas ils ne mesurent pas le véritable impact sur des sites naturels d'une exceptionnelle beauté dont ils ne sont pas propriétaires. Sites qui constituent en fait un bien commun et sont à préserver à tout prix, dans la situation d'urgence climatique que nous vivons, pour les générations futures.

Pour vos enfants, pour les miens, pour nos enfants à tous.

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Il faut que vous sachiez que la partie du lac que Coucoo à décidé d'investir ne se trouve pas éloignée de tout, sur les rives d'un quelconque lac. Il s'agit en fait de la réserve à niveau constant du Lac de Montbel. C'est à dire d'une portion du lac qui a été mise de côté depuis la création de celui-ci il y a bientôt 35 années, ce qui a permis le développement d'une biodiversité d'une richesse exceptionnelle, dont plus d'une centaine d'espèces protégées. De nombreuses voix s'élèvent pour réclamer leur sauvegarde.


Bien-sûr, chacun est libre de choisir où et comment il désire passer ses vacances. Mon intention ici n'est point de juger le projet Coucoo ni sa clientèle. Je dis juste que le choix du lieu d'implantation d'un projet d'une telle ampleur est inapproprié, et même criminel (au sens large du terme) de part ses effets destructeurs. C'est comme si l'été prochain moi-même et toute ma famille venions planter nos tentes dans votre jardin parce qu'on le trouve joli, et que l'on se mette à piétiner vos plates-bandes et cueillir vos roses, tout cela sans même vous consulter ! Il existe d'autres lieux possibles pour le développement d l'entreprise Coucoo.


C'est pour tout ces motifs que j'en appelle à votre cœur et à votre raison, au nom de tous les habitants de cette réserve, de ses berges, et des bois qui l'entourent, pour que vous pensiez à eux lors du choix de votre prochaine villégiature. Pour vous ce n'est que l'espace d'un week-end, pour eux c'est une question de survie... Et sérieusement, si vous aimez la nature et désirez partager ses secrets, essayez le camping !!! Les enfants adorent. Et ce sont eux qui construiront avec vous leurs propres cabanes ! Et pour les âmes romantiques, la région regorge déjà de petits paradis, maisons d'hôtes ou gîtes, tous prêts à vous accueillir pour un séjour véritablement enchanteur...


Vous serez ainsi les bienvenus dans notre belle Ariège !

Anouk

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Nature, vie à la mode ou nature mode de vie ?

Une mode est une « façon d'être » éphémère. Et notre société qui se dit vivre un retour à la nature, vit seulement une mode avec ce qu'elle comporte d'impersonnel, de superflu, de passager.

La tendance a été un temps au vêtement fluo pour pratiquer un sport dans la nature puis inversement au vêtement kaki... C'est la preuve que ce qui compte c'est davantage de consommer que de respecter la nature. Tout au long des modes, le commerce et les commerçants savent s'adapter pour profiter de la tendance. Ne dit on pas chez Coucoo ou chez d'autres que la nature est une vitrine, donc à vendre ? Pour que ces opportunistes puissent vivre de ces modes, ils n'hésitent pas à aménager une nature vierge, contraignante et qui fait peur.


Nos peurs originelles sont nombreuses : on débroussaille par peur des serpents ou pour « faire  propre », sinon on se sent « envahi ». Tant pis si c'est au détriment d'une multitude d'êtres vivants qui vivent de cette pagaille apparente. On suit les balises et la foule par peur de se perdre, tant pis si c'est au détriment de la découverte et de l'accomplissement personnel.

On ne supporte plus les contraintes: on ne porte plus de sac puisqu'il y a un refuge-hôtel qui propose douche et couchage en échange de sa carte bancaire, tant pis si c'est au détriment du confort sommaire d'une cabane dont on se sent propriétaire pour une nuit. On évite les montées à VTT ou à ski, toujours en échange de paiement, pour ne profiter que des descentes qu'on rentabilise. La liste n'est pas exhaustive...


Toutes ces modes consommatrices d'espace et d'individu, aussi insignifiantes soient-elles, sont destructrices des deux. En créant des aménagements dans une nature fragile, elles finissent par ne plus respecter le vivant. On commence par un simple chemin balisé puis il faut canaliser les foules . Au nom de la sécurité et de la protection de la nature, on finit par interdire l'accès partout ailleurs.

L'exemple de Coucoo à Montbel est le summum de la mode perverse : on fait croire à la clientèle, riche si possible, qu'elle participe à la protection du milieu naturel en logeant dans des cabanes en bois. Mais ce n'est pas la noblesse du matériau qui masquera l'urbanisation destructrice de l'endroit.

Qu'en est-il également de l'aventure humaine que procure une nuit dans une cabane si vingt cabanes sont occupées en même temps par une foule de clients qui font la même chose que vous ?



Le pire, c'est qu'en participant à ces modes consommatrices de nature, on s'éloigne définitivement du mode de vie dans la nature qui est essentiel à notre équilibre personnel.

Prenons l'exemple de la cabane isolée : pas besoin de réservation ni de paiement. Vous n'y rencontrerez ni gardien, ni douche, ni SPA . L'accueil, c'est le rayon de lumière qui pénètre dans la pièce en ouvrant la porte . La conversation de la soirée, c'est le crépitement du feu. Rester dans la simplicité du lieu, jouir pour une nuit d'éléments inhabituels dont la modestie est à l'échelle de notre place dans la nature. Chacun agit ici en toute liberté mais en toute responsabilité : de l'organisation de son séjour à l'agencement de ses affaires, chaque chose trouve place, chacun trouve son rôle. Ajouté au caractère protecteur de l'habitat pourtant léger, c'est une dimension authentique et valorisante qui est atteinte. Il s'agit alors de se « payser » plutôt que de se « dépayser », faire corps avec la nature. Voilà un mode de vie naturel, dénué de superflu. L'effort et la motivation qu'il demande sont garants de la pérennité du milieu et de l'évolution personnelle.

Gilbert Chaubet CEA

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